Dû à la mondialisation croissante et au changement climatique, les moustiques exotiques tels que le moustique tigre (Aedes albopictus) se répandent en Europe. Ils ont réussi à s’implanter dans le sud de l’Europe et sont également occasionnellement repérés en Belgique. Ce moustique peut transmettre des virus telles que la dengue, le chikunguya ou le Zika.
Actuellement, le moustique tigre n’est pas (encore) implanté en Belgique, mais il l’est dans les pays voisins. Ainsi, la détection précoce de son introduction en Belgique permettra de retarder son implantation et, par conséquent, de prévenir l’apparition de foyers épidémiques de maladies transmises par le moustique (telles que, par exemple, la dengue, le chikunguya ou le Zika).
Le projet MEMO+ a pour objectif de surveiller l’introduction de moustiques exotiques du genre Aedes, comme le moustique tigre, en Belgique. Ce projet est implémenté par un consortium entre l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers (ITM) et Sciensano. L’ITM monitore activement les moustiques à différents points d’entrée. Sciensano développe et coordonne un outil de science citoyenne qui permet aux citoyens de notifier la présence de moustiques en téléchargeant leurs photos sur un site web. La photo sera après analysée pour déterminer s’il s’agit ou non d’un moustique tigre.